Son domaine professionnel est la charpente

Photo d'une maison en construction

Les premières maisons grecques étaient, ainsi que leurs temples et les autres édifices, construits en bois. Les poteaux furent les précurseurs des colonnes et le comble fit imaginer le fronton. Les combles grecs étaient semblables à ceux que les charpentiers établissent dans les temps modernes, fermes composées d’arbalétriers avec poinçons et contrefiches, pannes, entraits, chevrons ; toutes ces pièces étaient de même forme et placées comme on le fait traditionnellement au xxe siècle1. Les Romains qui, du reste, procédèrent des Grecs, suivirent leurs traditions. Mais ils inventèrent les voûtes d’arête, hémisphériques et en cul de four, construites en bois ou en mortier et débris de pierre sur des cintres fabriqués par leurs charpentiers. Les traces de ces cintrages sont encore visibles dans plusieurs ruines romaines1.

Vitruve indique les différentes essences de bois dont les Romains se servaient pour bâtir : chêne, orme, frêne, hêtre, peuplier, cyprès et sapin. Détaillant leurs propriétés particulières, il fait l’éloge de celles du chêne et du sapin2. Les ouvriers grecs et romains perfectionnèrent les outils : ils inventèrent le compas. Leurs charpentiers se servaient du rabot, des vrilles et tarières, de la gouge, de l’herminette, du cordeau. La chèvre, les moufles et la grue étaient, chez eux, en usage1. Le rôle du charpentier romain était considérable. Pline l’ancien cite deux exemples de son habileté et de la hardiesse de ses constructions : Du temps de César, les charpentiers élevèrent deux immenses théâtres en bois. De jour, ces deux théâtres étaient adossés et l’on y jouait, en même temps, dans chacun d’eux. Le soir, ils tournaient sur un pivot et formaient alors un amphithéâtre où venaient combattre, des gladiateurs. Second exemple, un théâtre en charpente, construit aussi à Rome, qui pouvait recevoir quatre-vingt mille spectateurs. Dans les premiers temps, les constructions romaines furent couvertes en bardeaux, des planches d’environ 0,32 m de long, que l’on employait en guise de tuiles, qu’on appelait scandula ou scindula. L’usage de ces bardeaux fut général à Rome jusqu’au temps de la guerre de Pyrrhus (280 av. J.-C.).

L’artisan qui couvrait les maisons par ce procédé était le scandularius, appartenant par son métier, à la corporation ou collège des ouvriers travaillant le bois (collegiati corporati). Le charpentier romain était un auxiliaire précieux pour les armées. Il fabriquait des machines de guerre extrêmement puissantes, capables de grands efforts en balistique. Elles lançaient des flèches et des javelots, et des pierres de grosse dimension. D’autres engins étaient disposés pour enfoncer les retranchements et les portes des cités. Des tours mobiles à plusieurs étages déposaient les soldats sur les murailles des villes assiégées ; des grues tournantes (corvus) enlevaient leurs défenseurs à l’aide des pinces ou des grappins qui terminaient ces formidables machines. Des tortues (engins militaires) servaient à abriter les soldats qui comblaient les fossés. Enfin, les retranchements, les abris d’attaque ou de défense, les ponts volants et les travaux de fortification passagère en bois étaient aussi l’œuvre des charpentiers militaires romains1 . Les assemblages de la charpente romaine étaient ceux utilisés par les charpentiers traditionnels : les tenons et mortaises sont cités par Vitruve ; il en est de même pour l’assemblage à queue d’aronde, tenon en forme de hache désigné sous le nom de cardo securiculatus.

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